Le Post du mois
La critique ne sert à rien
L’une des originalités du « système » Najberg Milne, c’est que le critique n’y a pas sa place. Ni de la part des formateurs, ni de la part des autres participants. Certains penseront pourtant : « pour s’améliorer, il faut bien que quelqu’un pointe du doigt nos lacunes » ! Justement pas. En ce qui nous concerne, les individus ne se caractérisent pas par leurs défauts ou leurs manquements. Chacun possède au contraire des atouts uniques qui vont lui permettre d’exceller dans tout ce qu’il entreprend… à condition qu’il s’en donne les moyens ! En ayant rigoureusement analysé les faits et gestes de tous ceux qui ont brillamment « réussi » dans la vie (dans les arts, le sport, en entreprise ou ailleurs, qu’ils soient connus ou non), nous avons observé une constante : les « meilleurs » se concentrent quasi exclusivement sur leurs qualités. Ils les connaissent et les reconnaissent, les développent avec passion, et ne se fatiguent jamais de les pousser encore plus loin. Ils ne s’identifient pas à leurs carences, car elles sont sans intérêt.
Et la beauté de cette dynamique, c’est que les prétendues « lacunes » s’estompent d’elles-mêmes, aspirées par la formidable énergie d’une confiance toujours plus grande à chaque progrès !
L’Orateur du mois
La preuve que l’habit ne fait pas le moine…
Ecoutez et réécoutez Margaret Heffernan dans la vidéo qui suit car elle est géniale, au moins pour deux raisons ! D’abord, elle nous parle avec émotion du phénomène de la « cécité volontaire », qui nous amène à fermer les yeux sur les problèmes, les injustices ou les crimes qui nous touchent aussi bien dans le privé que sur la place publique. Et ensuite, elle est l’incarnation vivante de ceci : on n’a pas besoin de ressembler à Barack Obama, de parler vite, d’utiliser de phrases-chocs ou d’user d’effets spéciaux pour littéralement « scotcher » son public, et entendre les mouches voler.
https://www.ted.com/talks/margaret_heffernan_the_dangers_of_willful_blindness#t-164679
What’s in it for you?
La métaphore : un outil pour se comprendre
Dans la conception de vos présentations, nous vous conseillons systématiquement de faire usage de métaphores. Il ne s’agit pas seulement d’un effet de style. La métaphore, en vérité – et littéralement, est un « pont jeté entre deux univers ». C’est la création d’un « espace » où ceux qui ne pensent pas pareil « peuvent se rejoindre ». Une donnée importante à retenir, quand on sait que chaque habitant de cette planète pense différemment !
Lorsqu’on s’adresse à quelqu’un, notre souci principal est de nous faire comprendre. Or, si l’on se contente d’un langage factuel ou technique, on reste souvent dans une dimension très analytique et assez floue de ce qu’on expose au public, ce qui permet rarement de transmettre l’essence d’un projet, d’une initiative ou d’un problème. Au final, parce qu’il continue d’être détaché et assez peu concerné, ce même public comprend mal ce qui se joue… et n’a guère l’envie d’écouter.
La métaphore, elle, va s’appuyer sur des images, des symboles ou des analogies qui parlent à tout le monde, et vont permettre à chacun de s’identifier au train des idées et des émotions qu’un sujet véhicule. C’est précisément le « pont » qui va nous relier à celui qui nous parle, de le comprendre et de nous sentir impliqué.
Les citations entre guillemets sont tirées de l’ouvrage La métaphore, voie royale de la communication par Gérard Szymanski, chez InterEditions (2014).
Ils l’ont vécu avant vous
La voix du changement
Lorsque nous faisons travailler nos participants sur leur voix, au-delà de la volonté d’améliorer leur confort de parole, la qualité et la puissance de leur projection, ou encore leur crédibilité professionnelle, nous savons que quelque chose d’autre de plus fondamental se joue. Pour preuve, les exercices que nous demandons entraînent systématiquement soit des rires de gêne et d’inconfort, soit une assez brusque « bouffée » d’émotion.
Serge Wilfart dans son magnifique ouvrage Le Chant de l’Être (*), nous explique que « nous sortons tous de l’adolescence et entrons dans l’âge adulte avec une voix qui n’est pas la nôtre, reflet d’une personnalité fausse. » La raison en est que dès le plus jeune âge nous sommes soumis à une quantité de pressions et de facteurs d’anxiété qui poussent « la boule d’énergie souffle-son, habituellement située dans le ventre » à remonter au niveau du cou, nous conférant une voix beaucoup plus aigüe et morcelée qu’à l’état naturel.
Travailler sur la voix revient donc non seulement à corriger une posture physiologique, mais aussi à « questionner » une posture psychologique. Par les effets vibratoires des exercices qui vont chercher des résonnances plus profondes, nous sommes également amenés mécaniquement à nous rapprocher d’une personnalité plus authentique que la vie nous force à maintenir sous cloche…
Et si, lors de nos sessions, tout se fait selon une méthodologie douce, cela est souvent vécu par les stagiaires comme le premier pas d’une prise de conscience libératoire dont les répercussions dépassent de loin la simple présentation professionnelle !
(*) Le Chant de l’Être par Serge Wilfart, Collection Espaces libres, Albin Michel (1994).
A pratiquer
Réveillez-les !
Pour votre prochaine présentation, pourquoi ne pas vous entraîner à faire une accroche intrigante pour votre auditoire ? Profitez-en pour tester la variété des genres : essayez une très courte anecdote en lien avec votre sujet, un chiffre-clé marquant, une affirmation qui prenne le contre-pied des idées reçues, un trait d’humour approprié à votre public, un sujet d’actualité en résonnance avec la problématique abordée, une phrase énigmatique (que vous expliquerez plus loin), une question engageante (mais pas gênante) à ceux qui vous écoutent… Essayez, jouez, expérimentez… et choisissez la formule la plus convaincante !
Et quoi d’autre ailleurs ?
La frugalité, nouvelle prospérité ?
Pour ce Français né en Inde et vivant aux Etats-Unis, l’avenir des hommes tient essentiellement à deux idées : 1/ il est préférable de vouloir mieux que de vouloir plus et, 2/ l’ingéniosité humaine ne connaît virtuellement aucun obstacle lorsqu’il s’agit de résoudre les problèmes qui lui sont posés.
Avec son concept d’innovation frugale, Navi Radjou nous invite à revisiter nos limitations psychologiques et nos logiques socio-économiques pour placer les peuples sur les rails d’un développement plus sain.
L’actu Najberg Milne
Avis à la population !
Ça y est : ce mois-ci, grand lancement du nouveau site anglo-français Najberg Milne ! Venez prendre un verre imaginaire dans notre hall d’accueil virtuel, et visitez nos nouveaux locaux internet au gré de vos envies…
Le lien du mois
Le moteur le plus puissant du monde : le désir
On les appelle les « bucket lists », ces listes de choses qu’on aimerait vraiment faire avant de mourir. Ce dernier détail morbide mis à part, il s’agit tout simplement de ces objectifs de vie qui ont le pouvoir de nous faire nous lever tous les matins, débordant d’énergie, et le sourire aux lèvres ! En tous cas, c’est ce que Lou Holz et Jack Canfield ont fait :
http://www.huffingtonpost.com/fred-whelan-and-gladys-stone/lou-holtzs-compelling-que_b_794675.html
http://jackcanfield.com/my-101-lifetime-goals-list-and-why-you-should-have-one-too/#